Top 7 des spécialisations infirmiers : guide complet

Les 7 spécialisations infirmières les plus valorisées, les plus demandées et les plus prometteuses en 2025 !

Top 7 des spécialisations infirmiers : guide complet

Être infirmier, c’est déjà un métier passionnant et aux multiples facettes. Tu accompagnes, tu soignes, tu observes, tu rassures… Bref, tu es un véritable pilier du système de santé. Mais peut-être qu’aujourd’hui, tu ressens l’envie d’aller plus loin, de te spécialiser, de trouver le domaine dans lequel tu t’épanouiras encore davantage. Que ce soit en tant qu'IADE, IBODE, IPA, ou encore IDEC, chaque spécialisation a ses propres atouts. Alors, quelles sont celles qui valent vraiment le coup ? Celles qui permettent d’évoluer, de mieux gagner sa vie, ou simplement de se sentir pleinement aligné avec tes valeurs ? Dans cet article, on te partage le top du top.

Infirmier Anesthésiste Diplômé d'État (IADE)

C’est l’expert qui veille à ce que le patient soit endormi… et bien réveillé, sans douleur. Que ce soit pour une chirurgie, une péridurale ou une urgence vitale, l’IADE gère l’anesthésie de A à Z avec sang-froid et technicité. Tu travailles aux côtés de l’anesthésiste-réanimateur au bloc, en réanimation, aux urgences ou encore au SAMU.

Côté parcours, il faut être infirmier diplômé avec 2 ans d’expérience, réussir un concours d’entrée, puis suivre une formation de 2 ans. En termes de rémunération, un IADE gagne généralement entre 2 500 € et 3 500 € par mois en début de carrière, et peut atteindre 4 500 € à 5 000 € par mois avec de l'expérience.

Si tu préfères rester dans l’univers du bloc, mais avec un rôle plus technique que médical, l’IBODE pourrait bien être ta voie.

Infirmier de Bloc Opératoire Diplômé d'État (IBODE)

Si le chirurgien est la star du show, l’IBODE, c’est un peu le régisseur de l’ombre. Rien ne se passe sans lui au bloc. Tu prépares le matériel, tu veilles à la stérilité comme un agent secret de la propreté, et tu assistes le chirurgien au millimètre près pendant l’opération. 

Pour y accéder, il te faut ton diplôme d’infirmier, 2 ans d’expérience et réussir le concours d’entrée en école. Ensuite, c’est parti pour 18 mois de formation spécialisée pour devenir un véritable expert du bloc. En termes de rémunération, un IBODE gagne entre 2 200 € et 3 500 € par mois, selon l'expérience et l'établissement.

Infirmier en Pratique Avancée (IPA)

L’IPA, c’est l’évolution naturelle pour ceux qui veulent plus d’autonomie et de responsabilités. En collaboration avec les médecins, tu participes à la prise en charge de patients atteints de pathologies chroniques, de troubles psychiatriques ou en soins non programmés. Tu poses des diagnostics, et tu ajustes des traitements.Pour devenir Infirmier en Pratique Avancée (IPA), il faut un diplôme d’État infirmier, 3 ans d’expérience et 2 ans de formation universitaire. En hôpital, la rémunération varie entre 2 200 € et 3 500 € brut par mois, tandis qu’en libéral, elle peut dépasser 3 500 € brut mensuels.

L’IPA, c’est la spécialisation qui te permet de monter en compétences, de t’épanouir dans une pratique plus clinique.

Infirmier Puériculteur Diplômé d'État

L’infirmier puériculteur, c’est le pro des tout-petits : il veille à leur santé, leur développement et accompagne les parents dans toutes les étapes, parfois stressantes, des premiers mois.

Tu peux exercer en maternité, PMI, crèche, pédiatrie, néonatologie, etc. Là où il y a des bébés, il y a du boulot !

Pour y accéder : diplôme d’infirmier, concours d’entrée, puis une formation d’un an dans une école spécialisée. Un infirmier puériculteur gagne entre 2 000 € et 3 500 € net par mois selon l'expérience.

C’est une spécialisation tournée vers la prévention, l’écoute et la douceur — mais ne t’y trompe pas, ça demande un grand sens de l’observation et une solide capacité à rassurer (surtout les parents !). 

Infirmier Coordinateur

Si tu aimes autant organiser que soigner, l’infirmier coordinateur (souvent appelé IDEC) est peut-être ta voie. Ici, on troque une partie du soin au chevet contre un rôle central dans la gestion des équipes, la coordination des soins et le lien avec les familles, les médecins et les institutions.

Tu bosses souvent dans les EHPAD, les structures médico-sociales ou même à domicile, pour garantir que tout roule : soins bien planifiés, équipes bien guidées, patients bien accompagnés.

Il n’y a pas de diplôme précis à avoir, mais une bonne expérience sur le terrain et, parfois, une petite formation en management ou coordination, ça aide !

Et pour aller plus loin ? Si tu vises un rôle encore plus stratégique, tu peux te spécialiser comme cadre de santé. Il te faudra alors justifier d’au moins 4 ans d’exercice en tant qu’infirmier et réussir le concours d’entrée en IFCS (Institut de Formation des Cadres de Santé). La formation, d’une durée d’environ un an, te prépare à superviser des équipes, gérer des services entiers, participer à la formation des soignants et piloter la qualité des soins dans les établissements de santé.D’ailleurs, si tu hésites entre ces deux spécialisations, découvre notre article Cadre de santé ou IDE : quelles voies pour évoluer ?

Infirmier Libéral

Être infirmier libéral, c’est soigner à domicile… mais aussi gérer sa petite entreprise. Tu choisis tes horaires, tes patients, ta zone d’activité — la liberté totale, ou presque ! Car derrière cette autonomie se cache une vraie rigueur : factures, paperasse, planning à gérer… mieux vaut être organisé.Après 24 mois d’exercice comme IDE, tu peux te lancer. C’est le job parfait pour les indépendants dans l’âme ! 

Si tu es infirmier en recherche de remplacements ou de collaborations, télécharge l’appli App'Ines pour trouver facilement des offres ou un coup de pouce pour te lancer.

Infirmier en Santé Mentale

L’infirmier en santé mentale, c’est le pilier de l’accompagnement psychique. Tu es là pour écouter, soutenir, rassurer et soigner celles et ceux qui traversent des difficultés ; comme la dépression, les troubles anxieux ou la schizophrénie.

Tu peux exercer en hôpital psychiatrique, en centre médico-psychologique (CMP), en clinique spécialisée ou en milieu associatif. Il n’existe pas de spécialisation d’État obligatoire, mais des formations complémentaires comme les DU en santé mentale ou en psychiatrie infirmière sont fortement recommandées pour te perfectionner.

Pour aller plus loin, consulte notre article sur la formation infirmier santé travail.

Tu l’auras compris : se spécialiser en tant qu’infirmier, c’est une manière d’exprimer pleinement ton identité soignante, d’approfondir tes compétences, de gagner en reconnaissance… et parfois aussi en liberté ou en salaire. Que tu sois attiré par la technicité de l’IADE, la rigueur du bloc en tant qu’IBODE, l’autonomie de l’IPA, la douceur de la puériculture ou encore le lien humain fort en santé mentale, chaque spécialisation répond à un besoin… et à une personnalité. Aucune de ces 7 spécialités ne t’attire vraiment ? Consulte notre article complet sur les spécialisations infirmières : tu trouveras forcément chaussure (ou sabot) à ton pied !