Interview Florence Guilhermet : Kiné et Voix Off, la fusion harmonieuse de deux passions ❤️

Interview Florence Guilhermet : Kiné et Voix Off, la fusion harmonieuse de deux passions ❤️

Florence, kinésithérapeute à Lyon, a partagé avec nous les détails fascinants de son parcours professionnel exceptionnel, avec plus de 24 ans d'expérience en tant que kiné libérale. Elle excelle dans l'art de jongler entre son rôle de chef d'entreprise dans le domaine de la kinésithérapie et celui de voix off. Cette transition vers la voix off a commencé il y a deux ans, initiée par une reconversion professionnelle facilitée par un bilan de compétences financé par l'FIFPL.

Tu es une kiné un peu particulière, peux-tu nous en dire plus ?

J'ai deux casquettes, je suis cheffe d'entreprise aussi bien en tant que kiné qu'en voix off. Il y a deux ans, j'ai entamé une formation de reconversion. J'ai pu le faire, tout d'abord, grâce au FIFPL qui a financé mon bilan de compétences. C'est grâce à cela que j'ai eu le déclic et que je me suis dit que j'allais continuer à me former pour devenir speaker, interprète voix off.

Peux-tu nous parler de cette formation ?

La formation de voix off en elle-même se fait par des stages que l'on fait dans des studios d'audiovisuel. Moi, j'ai fait des formations sur les lieux de studio et par intermédiaire d'un site, une formation qui se fait en e-learning qui me permettait de gérer mon temps d'apprentissage puisque il était hors de question que je diminue l'activité kiné, il fallait vraiment que ça soit fait en plus.

Donc ça a été une formation en ligne qui a été un peu plus approfondie grâce au coaching voix off online de Lorenzo Panchino Academy.

Comment as-tu réussi à concilier ta formation avec ton activité de kinésithérapeute ?

Gérer mon temps, c'est simple : quand on commence une autre activité, il faut bosser, ne pas compter son temps. Après, c'est une passion, j'ai de la chance. Ce n'est pas astreignant, mais comme j'ai démarré de zéro, il a vraiment fallu que je bosse ! Au début, j'ai commencé à travailler en dilettante. Je m'étais dit "bon, je vais voir", et puis finalement, je me suis rendu compte que si vraiment je voulais avancer, il fallait que je mette les deux pieds dedans ! Donc, ça a été le soir, après le travail. Il a fallu que j'apprenne à gérer la fatigue parce que, finalement, on a un métier physique et psychique !

Quand je faisais des formations d'une semaine en studio, je prenais une semaine de vacances au cabinet, c'est un sacrifice sur le temps libre.

As-tu quelques conseils à donner aux kinés qui souhaiteraient entamer une activité secondaire ?

Déjà, il faut trouver une voie. Si on ne sait pas, on fait un bilan de compétences pour étayer les choses. J'avais envie de faire plein de choses, et ça m'a permis de centrer et de voir les secteurs qui seraient complémentaires.

Ensuite, tout dépend de leur situation ! S'ils sont kinés libéraux comme moi et qu'ils veulent se former, il faut trouver une formation qui permette de le faire en même temps que son métier. Donc déjà, ça ferme certaines portes...
Moi je suis dans un métier artistique donc finalement ça se complète.

Après, mon conseil serait de ne pas compter son temps, c'est-à-dire que les premiers temps, quand on se forme, il faut y aller à fond. Donc il faut peut-être être disposé à sacrifier son temps libre. Quand on a des enfants, une famille, etc., des fois, c'est compliqué. Et puis surtout, franchement, il faut être motivé, et puis on y arrive. Il faut avoir envie, et c'est tout à fait possible !

La chance que nous avons en libéral, par rapport au salariat, c'est que nous pouvons adapter notre planning. Si, par exemple, on veut travailler que trois jours kiné et deux jours l'autre activité, on peut très bien le faire !

C'est ça la force d'être dans une profession libérale !

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